Laurent Voulzy
DU TEMPS QUI PASSE
Paroles A. Souchon, musique L. Voulzy, 1994


Tout larguer pour un vieux bateau
C'est toujours l'année prochaine
Et courir après des filles à vélo
Quel est ce frein qui nous freine
Dire je t'aime comme dans les mélos
On dirait que ça nous gêne
Reprenons notre amour à zéro
Avant que les pleurs ne viennent

Il court, il court le temps qui passe
A deux cents à l'heure
Dès qu'on s'aime bien, faut qu'on s'embrasse
En s'enlaçant à l'heure
Et ma chanson est profonde

Tout là-haut le coeur au bout du rouleau
Va chercher l'amour en plaine
Tendre la main, faire un sourire, hello
Mais d'autres mains nous retiennent
Appeler un coeur en peine, allô
Mais déjà le train m'entraîne
Derrière les flots bleus de Saint-Malo
J'aurais dû lui dire je t'aime

Il court, il court le temps hélas
Le soleil est en haut
Faisons l'amour avant qu'il passe
Que nos coeurs tombent à l'eau
Car ma chanson est profonde

Il court, il court le temps hélas
Au fil des heures
Faut faire les choses avant qu'elles passent
Qu'elles s'en aillent ailleurs
Et ma chanson est profonde

Et rêver d'un monde tout nouveau
C'est sûrement la vie prochaine
Envoyer la nuit des mots vers le haut
C'est toujours la fois prochaine
Quand son père ne veut pour elle qu'un héros
Mais que son père se souvienne
Qu'on peut chanter en choeur au bord de l'eau
Si la chanson vaut la peine.

Si ma chanson vaut la peine


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