Henri Salvador
BLANCHE EPIPHANIE
Paroles: Bernard Michel, J. Lob, G. Pichard, musique: Henri Salvador, 1974


La jolie Blanche Epiphanie travaillait
Pour un salaire de misère
Chez Adolphus, banquier pervers
Qui voulait la séduire et l'affamer
Comme la pure Blanche Epiphanie
Se défendait pour garder sa vertu
Pour mieux la débaucher
Il parvint à l'enfermer
Dans un de ses hôtels particuliers

La pauvre Blanche Epiphanie
Sur le point de succomber au banquier
Est sauvée par un homme en noir
Ce justicier masqué c'était Défendard
Il ramène Blanche dans ses bras
Jusqu'à la chambre où elle vit sous les toits
Et le bon justicier
Lui jure de la protéger
Puis disparaît sans s'être démasqué

Mais Blanche Epiphanie fut enlevée
Par l'horrible banquier
Et quand Défendard vint la sauver
La maîtresse du banquier
Folle de jalousie
Expédia Blanche dans une ville du midi
Et chez madame Rosa
La pauvre enfant entra
Sans savoir que cet ignoble endroit
Était une maison
Où les dames sont au salon
Sinistre lieu de perdition... ouais...

La pauvre Blanche Epiphanie
A demi nue et les yeux pleins de pleurs
Allait connaître l'infamie
Quand un prince musulman plein de grandeur
Racheta Blanche Epiphanie
Pour l'emmener dans son palais d'Arabie
Et le brave Défendard
Cette fois arriva trop tard
Car le bateau avait pris le départ

La naïve Blanche Epiphanie
Se retrouvant bouclée dans un harem
S'embêtait comme une madeleine
Quand Défendard survint comme par magie
Mais Hélas Blanche Epiphanie
Alors qu'il s'enfuyait dans le désert
Fut enlevée, quelle misère
Par des bédouins sans pitié
Qui assommèrent Défendard à moitié

Malheureuse Blanche Epiphanie
Elle fut vendue comme esclave au banquier
Qui en Orient l'avait suivie
Alors Blanche Epiphanie afin de lui échapper
Dans le vide s'est jetée soudain
Fit de la mort comme un fameux destin
Mais Défendard en l'air
A bord d'une montgolfière
Pu l'attraper avant qu'elle touche la terre

Si vous voulez savoir
Ce qui leur arriva plus tard
Vous n'aurez qu'à lire les journaux du soir...


À la page des textes d'Henri Salvador
À la page des textes