Polin
LA PETITE TONKINOISE
Paroles: Georges Villard, adap: H. Christiné, musique: Vincent Scotto, 1906


Pour que je finisse mon service
Au Tonkin je suis parti
Ah! quel beau pays ùesdaùes
C'est le paradis des petites femmes
Elles sont belles et fidèles
Et je suis devenu le chéri
D'une petit femme du pays
Qui s'appelle Mélaoli

REFRAIN:
Je suis gobé d'une petite
C'est une Anna, c'est une Anna, une Annamite
Elle est vive, elle est charmante
C'est comme un z'oiseau qui chante
Je l'appelle ma petite bourgeoise
Ma Tonkiki, ma Tonkiki, ma Tonkinoise
Y en a d'autres qui me font les doux yeux
Mais c'est elle que j'aime le mieux

Le soir on cause
Des tas de choses
Avant de se mettre au pieu
J'apprends la géographie
De la Chine et de la Mandchourie
Les frontières, les rivières
Le Fleuve Jaune et le Fleuve Bleu
Y'a même l'Amour c'est curieux
Qu'arrose l'Empire du Milieu

REFRAIN

Très gentille, c'est la fille
D'un mandarin très fameux
C'est pour ça que sur sa poitrine
Elle a deux petites mandarines
Peu gourmande, elle ne demande
Quand nous mangeons tous les deux
Qu'une banane c'est peu coûteux
Moi j'y en donne autant qu'elle veut

REFRAIN

Mais tout passe et tout casse
En France je dus rentrer
J'avais le coeur plein de tristesse
De quitter ma chère maîtresse
L'âme en peine, ma petite reine
Était venue m'accompagner
Mais avant de nous séparer
Je lui dis, dans un baiser

Ne pleure pas si je te quitte
Petite Anna, petite Anna, petite Annamite
Tu m'as donné ta jeunesse
Ton amour et tes caresses
T'étais ma petite bourgeoise
Ma Tonkiki, ma Tonkiki, ma Tonkinoise
Dans mon coeur je garderai toujours
Le souvenir de nos amours


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