Nicolas Peyrac
LÀ OÙ TU VAS


Tu voyages derrière tes cils
Prends le large, dénoues tous les fils
Qui retiennent, emprisonnent
Quand on rêve d'air, d'envol
Les nuages doivent t'ouvrir c'est sûr
Un passage vers des bleus si purs
Si profonds
Que les yeux s'étonnent
De ces couleurs qu'ils voient
Tu dors et moi j'irai jamais
Là où tu vas, là où tu vas
Tu dors et moi je saurai jamais
Ce qu'il reste de moi
Là où tu vas, là où tu vas
Et jalousie de n'être pas là
Quand l'insomnie se joue de moi
Que tu glisses vers d'autres regards
Vers d'autres peaux
Vers d'autres peaux
Mémoire
Tu dors et moi j'irai jamais
Là où tu vas, là où tu vas
Tu dors et moi je saurai jamais
Ce qu'il reste de moi
Là où tu vas, là où tu vas
Échangerais rêve contre rêve
Voudrais que la jeune fille m'enlève
Que nos univers se mélangent encore, encore
Tu dors et moi j'irai jamais
Là où tu vas, là où tu vas
Tu dors et moi je saurai jamais
Ce qu'il reste de moi
Là où tu vas, là où tu vas


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