Pierre Perret
LE TOMBEUR
Paroles et musique: Pierre Perret, 1986


Mon bonheur s'appelle Martine
Rue de la Frégate
Elle s'empiffrait de sardines
A même la boîte
Elle posa sur ma limace
Ses petits doigts dégueulasses
Et me roula mon premier patin a l'huile d'olive
J'entraînai dans ma soupente
Cette belle Aphrodite
C'était comme dirait ma tante
Une tireuse d'élite
Son corps blanc sur la moquette
Fumait comme une crêpe Suzette
J'ai bien cru au nirvana
Malheureusement pour moi

REFRAIN:
Elle me dit je t'aime pas
Je t'aimerai jamais
T'es trop bien pour moi
Jamais je m'y ferai
Ah Pierrot ton défaut
C'est que tu es beaucoup trop beau
Pour une femme quel malheur
De tomber sur un tombeur

J'apprends de la belle Victoire
Rue de Montorgueil
Que si sa petite culotte est noire
C'est qu'elle est en deuil
Dans sa chambre je le concède
Le mort était encore tiède
Et comme y tenait tout le pieu
On l'a poussé un peu
Y a des amateurs de vice
Qui vous certifient
Que l'amour est un délice
A trois dans un lit
Certes je n'y entends goutte
Mais à condition sans doute
Qu'y en ait pas un qui fasse preuve de mauvaise volonté

REFRAIN

J'ai connu Eléonore
Dans la rue du Croissant
Tout de suite elle m'offrit son corps
Devant tous les passants
Au milieu d'une foule avide
J'ai cueilli ses seins splendides
J'avais plus tété pourtant
Depuis les accords d'Evian
A côté d'Eléonore
S'il faut comparer
Marylin Monroe que j'adore
C'est la Thénardier
Je lui ai offert ma fortune
Mon vélo un cageot de prunes
Mais désespérée hélas
Avant d'ouvrir le gaz

REFRAIN


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