Pierre Perret
LES SEINS
Paroles et musique: Pierre Perret, 1967


Quand j'en trouve une comme ça je ma retiens tout de suite
Je lui achète des bonbons je lui fais prendre une cuite
Je lui donne mes sous je lui donne le bras
Je lui file même des tartes si elle aime ça
Quand j'en trouve une comme ça je deviens lâche et mesquin
Je renierais mes amis je me ferai teindre en rouquin
Je me ferais casque bleu quand je suis amoureux
J'en avais une comme ça et j'étais amoureux

Elle avait des seins comme des violons
Et moi j'en jouais comme du piston
Mes airs mélodieux faisaient jaillir de ses yeux ronds
De gros sanglots longs sur ses violons
Elle avait ses seins comme des oiseaux
Dès que je lui fracassais le museau
Mais dès qu'elle s'éloignait
De mes puissants pectoraux
Elle avait des seins comme des poireaux

Quand j'en trouve une comme ça qui a la super tétine
La bouche ouverte je calcule son tour de poitrine
J'aime qu'ils soient gonflés en muscles de docker
Et non comme ces minables en oreille de cocker
Et je ne déteste pas lorsque je les caresse
Qu'ils deviennent subitement aussi gros que ses fesses
J'aime que tout comme ses seins elle soit dodue fessue
Et j'offre un porte-clefs quand j'en trouve une bossue

Elle avait des seins comme des violons
Et je lui jouais le vol du bourdon
Elle battait des mains c'était la fête à la maison
Elle avait ses seins comme des lampions
Elle avait des seins comme des drapeaux
Patriotes et vaillants à l'assaut
On les voyait pour les fêtes de le libération
Qui claquaient au vent sur son balcon

J'en ai vu dans ma vie des seins de toutes classes
Du pauvre sein glin-glin au sein cyrien de race
Des seins sièges relax ou je me suis endormi
Par contre au lit j'ai vu des seins Barthélémy
J'ai vu des grosses teutonnes au coeur de la Bavière
Avec des seins germains qui moussaient comme de la bière
La femme imprésario et ses deux seins pour cent
J'ai connu le sein Lazare ou tout le monde descend

Elle avait des seins comme des violons
Et chacun jouait sa partition
L'un prenait la mélodie l'autre le contre-chant
C'était un duo vraiment touchant
C'est ainsi que je suis devenu fou
Et qu'ils m'ont bouclé sous les verrous
J'ai dit au psychiatre quand il voulut savoir tout
Elle avait des seins partout partout


À la page des textes de Pierre Perret
À la page des textes