OryZhein
LA SOLITUDE


Il regarde autour de lui, désolation:
Un toit s'effondre, sans fondation.
Fumée vers le ciel,
Lamentations au ciel.
Quelque chose est venu et je me retrouve seul;
Enfin presque, il est devant moi, il est là, vêtu de sale.

Des gémissements bouchent mes oreilles,
Des gens pleurent leurs morts, ils s'égosillent.
Mais pas lui, sans bruit,
Reste là, assis.
Je le regarde avec tristesse; lui, sans vie.
Le grand y passe, l'opprimé y reste, ici.

Il m'aurait dit: "Un homme ne pleure jamais!"
Bonhomme, regarde-toi: tu es mort dadais!
Je ne suis qu'un enfant,
Je suis pas un grand.
"Infans", c'est moi, "réveille-toi, un peu de nerfs!"
J'ouvre les yeux, il est encore là, c'est mon père...


À la page des textes d'OryZhein
À la page des textes