OryZhein
LE MAGICIEN


Au marché pavé d'une cité animée,
Infans soigne un aveugle de coeur.
Il est maintenant connu comme mage.
Chassé du monastère par ses pensées
Trop révolutionnaires, l'altruisme n'est point.
Il a ouvert les portes des Enfers,
Mais elles se sont refermées sur lui.

Ses croyances l'ont chassé, sans plus.
Les semer et hurler la Bonne Nouvelle:
Là voici, sa mission personnelle.
De ville en ville, il parle et soigne:
Il a tout appris dans les livres.
Magicien à l'aube, prophète à midi.
A minuit, il ne sait que dire, sans mot.

Il ouvre la bouche: rien ne sort ni touche.
La nature lui sourit: il est enfant.
Société meilleure face à lui.
Que faire, quoi faire: il hésite, il songe.
Fleur, ami, vérité
Trop simple, elle est hantée par le remords
De n'être qu'un objet sans émotion.


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