Offenbach
LES EAUX QUI DORMENT


Y m'ont trop dit que j'étais trop bête
C'est sûrement signe que j'ai raison
Tout ce que je peux faire, c'est continuer de faire à ma tête
Et de penser oui quand y disent non
Mais ils n'aiment pas les gueules de bois
Les gens qui se taisent, créent un malaise

Y savent comment faire leur affaire
À ceux qui parlent sans s'arrêter
Y'essaye jamais de les faire taire, ben au contraire
Y font semblant de les écouter
Mais ils ont peur des yeux moqueurs
Les eaux qui dorment les impressionnent

Y m'ont trop dit que j'étais trop bête
C'est à leur tour de deviner
Si mon silence cache la bêtise ou la tempête
Pis c'est pas moi qui les aiderai
Mais ils n'osent pas chercher se qu'il y a
Au fond de nos yeux, sont trop peureux


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