Octobre
SI ON PARTAIT


Si on partait
Au bout des nuits, au bout des rêves
Si on pouvait prendre le ciel
Embrasser les étoiles
Un bateau d'onyx est au port
Il est encore temps
Le passage coûte un dollar
Et je n'ai plus d'argent...

Viens avec moi jusqu'au tréfonds des mers de brume
Pars avec moi, nous volerons
Toucher les clairs de lune
Un oiseau d'azur va partir
Nous pourrions monter
Mais nos voix l'ont fait déguerpir
On a dû rester
Sans bouger, sans parler, sans crier
Sans bouger, sans parler, sans crier...

Ne pleure pas, j'entends déjà le vent qui souffle
Relève-toi, les dieux arrivent pour nous emmener loin, loin
Les vents ont soufflé si fort
Qu'on s'est envolés
Je n'avais pas vu encore tant de volupté
Sans bouger, sans parler, sans crier...


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