Enrico Macias
JÉRUSALEM J'AI FROID



Loin dans mes rêves
Je crois te voir parfois
Toute en lumière
Debout et fière de toi
On m'a volé les tables de la loi
Mais je garde espoir
La force d'y croire
Pour tenir le coup et rester debout
Dans tous mes rêves
Il y a la liberté
La délivrance
Dans tous les poings levés
Ce sont mes frères que je veux retrouver
Moi, Boris Jacob, je veux vivre en homme,
Parler en hébreu, pouvoir croire en Dieu

Jérusalem j'ai froid, de l'Ukraine à ton coeur
Y'a mes nuits sans sommeil et sans chaleur
Jérusalem j'ai froid, tu vois quitte à mourir
Même en prison, moi j'ai refusé d'obéir
Jérusalem j'ai froid, je ne sait plus que faire
Pour briser les barreaux de cet enfer
Jérusalem j'ai froid, je veux voir tes remparts
Et m'évader de la folie des derniers Tsars

Dans le silence
Je vois mourir les jours,
A nos souffrances
Le monde reste sourd
C'est une honte, l'injure d'un faux procès
Moi Boris Jacob, ils m'ont enfermé
Ma seule dissidence, c'est vouloir t'aimer

Jérusalem, j'ai froid, de l'Ukraine à ton coeur,
Y'a mes nuits sans sommeil et sans chaleur
Jérusalem j'ai froid, tu vois quitte à mourir
Même en prison, je refuse encore d'obéir
Jérusalem j'ai froid, un jour prochain j'espère
Je briserai les murs de cet enfer
Jérusalem j'ai froid et s'il n'est pas trop tard,
J'irai prier sous le soleil de tes remparts

Loin dans mes rêves je crois te voir parfois


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