Maxime Le Forestier
LES TROIS SIRÈNES ET LE MIROIR
Paroles: Maxime Le Forestier, musique: François Cousineau, 1981


Dans les eaux de la Seine,
M'en allant me noyer,
J'ai trouvé trois sirènes
Qui voulaient pas se baigner,

Trois sirènes dans la brume
Qui me tendent un miroir
Où les néons s'allument
Avant de me laisser voir

Celle qui m'a fait de la peine,
Jamais je ne l'oublierai.
Celle qui m'a fait de la peine,
Jamais je ne l'oublierai.

Tu vois celle qui se penche
Sur un lit de dollars.
L'autre a deux lignes blanches
Posées sur un poignard.

Prends les dollars de l'une.
Coupe l'autre au rasoir.
Va me chercher la lune
Et je t'attends ce soir.

Celle qui m'a fait de la peine,
Jamais je ne l'oublierai.
Celle qui m'a fait de la peine,
Jamais je ne l'oublierai.

Ma tête est dans la glace,
Plongée dans un miroir.
La Seine est dégueulasse.
Je ne pourrai plus la voir.

Non, non, non, je ne pourrai plus la voir.
Non, non, jamais je ne l'oublierai.

Celle qui m'a fait de la peine,
Jamais je ne l'oublierai.
Celle qui m'a fait de la peine,
Jamais je ne l'oublierai.
Celle qui m'a fait de la peine,
Jamais je ne l'oublierai.
Celle qui m'a fait de la peine,
Jamais je ne l'oublierai.
Celle qui m'a fait de la peine,
Jamais je ne l'oublierai.


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