Michel Jonasz
JE PENSE À ELLE TOUS LES JOURS



Elle me poursuit sans relâche
Avec son odeur de gouache
Et de neige que j'aimais tant
Elle me poursuit sans relâche
Avec son odeur de gouache
Et de neige que j'aimais tant
Toujours à la même distance
Je peux sentir sa présence
Qu'est-ce qu'elle veut qu'est-ce qu'elle attend

Un faux-pas une maladresse
Un léger malaise une faiblesse
Et que je l'appelle au secours
Un faux-pas une maladresse
Un léger malaise une faiblesse
Et que je l'appelle au secours
Viens ma belle sors de ta planque
Viens me voir viens tu me manques
Et je pense à toi tous les jours

Quand on est môme on s'attache
Tous les deux on joue à cache-cache
Tous les deux on joue comme avant
Quand on est môme on s'attache
Tous les deux on joue à cache-cache
Tous les deux on joue comme avant
Avant le temps des certitudes
Avant de perdre de l'altitude
De la hauteur en grandissant

Elle a pleuré mon départ
Et j'ai pleuré notre amour
Elle a pleuré mon départ
Et j'ai pleuré notre amour
Cette ombre qui me poursuit sans cesse
Je la connais... c'est ma jeunesse
Et je pense à elle tous les jours


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