Daniel Guichard
LES MANÈGES



Le ciel était trop bleu
Lorsque je les ai vus
Ils avaient l'air heureux
Perdus dans la cohue
Y'avait une fête foraine
Et ils y sont allés
C'était la fin de la semaine
Tout le monde était gai

Et près d'eux
Les manèges tournaient
Les manèges tournaient
Au rythme des flonflons
Au rythme des flonflons
Les manèges tournaient
Les manèges tournaient
En faisant éclater
Les rires et les chansons

Ils se sont arrêtés
Près des chevaux de bois
Là il lui a parlé
En élevant la voix
Elle s'est mise à pleurer
Dès qu'il n'a plus rien dit
Puis ils ont continué
Mais le ciel était gris

Et près d'eux
Les manèges tournaient
Les manèges tournaient
Au rythme des flonflons
Au rythme des flonflons
Les manèges tournaient
Les manèges tournaient
En faisant éclater
Les rires et les chansons

Sans qu'ils se disent un mot
Leurs mains se sont lâchées
Sans qu'ils se disent un mot
Ils se sont séparés
C'est facile à décrire
Mais c'est bête à pleurer
Que dans un flot de rire
Deux coeurs se soient noyés

Et toujours
Les manèges tournaient
Les manèges tournaient
Au rythme des flonflons
Au rythme des saisons
Les manèges tournaient
Les manèges tournaient
En faisant éclater
Les rires et les chansons
Et près d'eux
Les manèges tournaient
Les manèges tournaient
Au rythme des flonflons
Au rythme des saisons
Les manèges tournaient
Les manèges tournaient
En faisant éclater
Les rires et les chansons
Et près d'eux
Les manèges tournaient
Les manèges tournaient
La la la la.


À la page des textes de Daniel Guichard
À la page des textes