Jean-Jacques Goldman
SERRE-MOI



Parce que la pluie, le sort
Les vents, la nuit, dehors
Les mots tremblants qu'on ne sait plus croire
Parce que les absents et nos mémoires

Parce qu'avec le temps, va
Tout, dit-il, tout s'en va
Beau camarade, nos beaux espoirs
Parce que la triste ironie des miroirs

Des malins qui parlent haut
Des oubliés privés de mots

Serre-moi fort
Serre-moi encore, petite
Quand ta jeunesse et ton décors
Sans tes caresses, la vie mord

Serre-moi fort
Serre-moi encore, petite
Ferme les bras, ferme la porte
Aux diables qui m'emportent
Aux diables qui m'emportent
Aux diables qui m'emportent


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