Claude François
ÉLOÏSE



Chaque nuit je suis là elle sait que je suis là
Je suis d'ailleurs toujours là
A l'attendre
Est-ce possible de tant souffrir, sans pouvoir en mourir
Ni même en rire
Ni même se défendre
Et chaque nuit j'attends misérablement
Éloïse, Éloïse

Tu sais que je suis fou
Je sais je fais pitié
Mais ça m'est égal mais réponds-moi

Et je regarde le ciel mes yeux mouillés se voile
Je plonge dans les nuages
Je m'accroche aux étoiles
Et je me perds, je tournoie dans les airs
Et je contourne la lune
Soudain je tombe sur terre
Je suis tout seul j'ai mal, je supplie et je crie
Éloïse, Éloïse

Tu es à moi, je sais que tu viendras

Si Éloïse pouvait comprendre
Tout ce que j'ai à lui donner
Mon Éloïse tu vas m'entendre
Tu vas venir, tu vas rester

Et pourtant le temps passe, les nuits deviennent plus froides
L'été devient l'hiver
La vie devient l'enfer
Mon coeur devient tout noir et je m'habille de désespoir
Ma tête explose
Ma vie se décompose
Entendras-tu avant que je disparaisse vraiment
Éloïse, Éloïse

Personne n'a le droit de te garder garder
Je suis le seul qui peut t'aimer
Le seul qui peut t'aimer

Toi toi toi toi toi
Mon Éloïse oh je t'appelle
Parce que je t'aime je t'aime


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