Nino Ferrer
LA RUA MADUREIRA



Non je n'oublierai jamais la baie de Rio
La couleur du ciel le long du Corcovado
La rua Madureira, la rue que tu habitais
Je n'oublierai pas, pourtant je n'y suis jamais allé

Non je n'oublierai jamais ce jour de juillet
Où je t'ai connue, où nous avons dû nous séparer
Aussi peu de temps et nous avons marché sous la pluie
Moi j'ai parlé d'amour et toi tu parlais de ton pays

Non je n'oublierai pas la douceur de ton corps
Dans le taxi qui nous conduisait à l'aéroport
Tu t'es retournée pour me sourire avant de monter
Dans cette caravelle qui n'est jamais arrivée

Non je n'oublierai jamais ce jour où j'ai lu
Ton nom à l'écrit parmi tant d'autres noms inconnus
Sur la première page d'un journal brésilien
J'essayais de lire, mais je n'y comprenais rien


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