Fernandel
UN HOMME

C. Oberfield, J. Manse, 1937


Depuis que je connais l'amour
J'en veux encore j'en veux toujours
Qu'il est loin le temps des soupirs
Je suis en proie à des désirs
Toutes les femmes que je vois
Je voudrais les avoir à moi
Voilà ce que je suis devenu
En goûtant au fruit défendu

Un homme, qui des caresses n'a plus peur
Un homme, un dur un vrai un séducteur
Un homme, qui a comprit un peu trop tard
Et qui sort de son cauchemar

Un homme qui veut faire son métier d'amant
Un homme qui se moque des boniments
Un homme qui a connu le mal d'aimer et qui saura vous le prouver

(Je ne puis en croire mes yeux)
(De mon rosier si vertueux)
(Ils en ont fait un libertin)
(Pour lui quel tragique destin)
(Je ne peux que verser des pleurs)
(Sur cette douce et tendre fleur)
(Voilà ce qu'il est devenu en goûtant au fruit défendu)


Un homme (qui des caresses n'a plus peur)
Un homme (un vrai un dur un séducteur)
Un homme qui n'a comprit qu'un peu trop tard
Et qui sort de son cauchemar

Un homme (qui se moque des boniments)
Un homme (qui veut faire son métier d'amant)
Un homme (qui a connu le mal d'aimer)
Et qui saura vous le prouver

Un homme (qui se moque des boniments)
Un homme (qui veut faire son métier d'amant)
Un homme qui a connu le mal d'aimer
Et qui saura vous le prouver


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