Fernandel
LES MOUSTACHES DE THOMAS
1968


De son grand-père et de son père, Thomas avait hérité,
Les moustaches héréditaires qu'il avait déjà bébé.
A l'âge de jouer aux billes, ça lui servait pas beaucoup.
Mais à l'âge de plaire aux filles, c'était un fameux atout!

REFRAIN:
Thomas, Thomas, Oh! Thomas! Quel ravage ça fera.
Thomas, Thomas, quelle splendeur! Tes belles moustaches de sapeur!

En passant sous les arcades, chaque soir après minuit,
C'est la même sérénade que l'on entend dans la nuit.
C'est la même sérénade, mais jamais au même endroit.
A vraiment, elles se baladent, les moustaches de Thomas.

REFRAIN

Quand on embrasse une fille, comme c'est toujours dans le cou,
Faut voir comme elle se tortille, ça lui fait des "goulou-goulou".
Et si elle appelle sa mère, ce n'est pas pour qu'elle rapplique.
Ce serait plutôt le contraire, pas besoin que je vous explique.

Mama, Mama, Aïe! Mama! Ça me chatouille, j'aime ça.
Thomas, Thomas, quelle splendeur! Tes belles moustaches de sapeur!

Pour son service militaire, hélas Thomas s'en alla.
Et plus d'une fille regrettèrent, ses moustaches, et cetera.
Quand il revient au village, après avoir fait son temps,
Dans la rue, sur son passage, chantait le coeur des enfants:

Papa, Papa, Aïe! Papa! Criait les gosses à Thomas.
Ils avaient tous, comme Thomas,
Ils avaient tous, quelle splendeur! Des belles moustaches de sapeur!


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