Dalida
EL CORDOBÈS

Jean-Max Rivière - Gérard Bourgeois, 1966


C'est dans la poussière que tu t'en allas
Des rues de Cordoue jusqu'à la féria
De Madrid la belle,
Inconnue de toi

Le soleil en feu quand tu arrivas

Semblait se confondre à du sang déjà
Jamais rose rouge n'a eu cet éclat
Mais personne n'a eu ce jour là
Ce sourire au fond de tes yeux

Qui allait pourtant peu à peu

Conquérir toutes les plazzas
Puis vint le moment du premier combat
L'ombre et la lumière dansaient sous tes pas

Chacun attendait comme tant de fois

A croire que la peur n'était rien pour toi
Et même à l'instant où la mort passa
Plus près que les autres, toi, tu t'avança
Et la foule criant ses "viva"
Découvrit le plus merveilleux
Des sourires au fond de tes yeux
Jamais plus elle ne l'oubliera
Tolède, Barcelone, Seville, Linarès,

Le chemin fut lent, Manuel Benites,

Avant qu'on ne t'appelle
El Cordobès


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