Georges Chelon
NON, NON, NON, NON...



Non, non, non, non,
Je n'aurais pas cru
Que je me souviendrais
Non, non, non, non, non, non
Que je me souviendrais
De toi aussi longtemps
Non, non, non, non, non, non,
Qui aurait pu penser
Que tu me manquerais
Qui aurait pu le penser
Et pourtant, et pourtant

Pourtant ça n'avait rien
Du moins apparemment
Non, non, non, non, non, non,
Du moins apparemment
D'un amour aveuglant
Non, non, non, non, non, non,
Point de belles promesses
Ni de mots enivrants
Point de larmes ou de cris
En partant, en partant

On s'entendait bien tous les deux
Simplement un petit baiser sur ta joue
De temps en temps
On se parlait très peu
Mais l'on riait souvent
Tes mots valaient de grands romans

Non, non, non, non, non, non,
Tu n'étais pas de celles
Qui font se retourner
Non, non, non, non, non, non,
Et tu ne cherchais pas
A te faire remarquer
Non, non, non, non, non, non,
Tu étais assez loin
De ce dont je rêvais
Mais telle que tu étais
Tu me plaisais, me plaisais

Non je n'aurais pas cru
Que je me souviendrais
Non, non, non, non, non, non,
Que je me souviendrais
De toi aussi longtemps
Non, non, non, non, non, non,
Qui aurait pu penser
Que tu me manquerais
Qui aurait pu le penser
Et pourtant, et pourtant


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