Georges Chelon
AVORIAZ



Avoriaz, Avoriaz
La Suisse et L'Italie te serrent dans leurs bras
Mais tu restes chez nous et je rêve de toi
Avoriaz, Avoriaz

Telle une fille que les quatre saisons
Habillent ou déshabillent à leurs façons
Comme pour mieux nous faire perdre raison
Je connais un coin de France en jupon
Que l'hiver revêt d'un manteau d'hermine
Et dont l'automne rouille les cimes
Que le printemps vêt d'une robe à fleurs
L'été en ravivera les couleurs

Telle une fille qui aux quatre saisons
Change d'humeur et change de passion
Comme pour mieux nous faire perdre raison
Je connais un coin de France en jupon
L'hiver l'on vient se glisser tout contre elle
Jusqu'au printemps, tant elle est belle
Et de l'été à l'automne mourant
Elle se donne à vous comme un torrent

Avoriaz, Avoriaz
C'est parce que t'es si belle
Qu'il y a si peu de noms
Qui de près ou de loin
Riment avec ton prénom

Avoriaz, Avoriaz
C'est parce que t'es si belle
Que dans si peu de choix
Il n'y a que topaze
Qui soit digne de toi
Avoriaz, Avoriaz


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