Francis Cabrel
RIEN DE NOUVEAU



Elle passe
Sans le regarder, elle passe
Lui ça lui glace le dos
Elle est exactement tout ce qu'il lui faut
Il lui faut

Elle laisse
Sans même y penser, elle laisse
Traîner comme un lasso
Quelques parfums où il vient se prendre aussitôt
Aussitôt
Il bloque
Les yeux comme des hublots
Et le coeur au-delà du tempo

Il fonce
Il part droit sur elle, il fonce
Comme un lanceur de marteau
Après il jongle avec des cercles et des flambeaux
Des flambeaux

Il parle
Jusqu'à l'asphyxier
Il parle comme Gable à Garbo
Il prend des poses
Comme les danseurs de tango, de tango
Il bloque
Les yeux comme des hublots
En fait en fait il en fait trop!

Y'a soixante-cinq millions d'années
Par un soleil comme aujourd'hui
Un de nos grands-parents faisait
Le beau pour sa nouvelle amie

Et lui il reste
Il reste comme collé au carreau
Il dit qu'il l'aime en somme
Et c'est rien de nouveau
Rien de nouveau

Les yeux comme des hublots
Et le coeur au-delà du tempo

Y'a soixante-cinq millions d'années
Par un soleil comme aujourd'hui
Un de nos grands-parents faisait
Le beau pour sa nouvelle amie

Il reste
Il reste comme collé au carreau
Il dit qu'il l'aime en somme
Et c'est rien de nouveau
Rien de nouveau


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