Barbara
SOURIS PAS, TONY

J. Pico - C. Verger, 1959


Ne souris pas Tony
Écoute-moi
Ne souris pas Tony
Rappelle-toi
Il y avait des lilas blancs
De l'inévitable Nogent
Il y avait des ciels si bleus
Inévitablement dans nos yeux
Et puis aussi de banales chansons
Qui jaillissaient des accordéons
Et notre amour qui tournoyait
Sous l'inévitable mois de Mai
Ne souris pas Tony
Rappelle-toi
Ne souris pas Tony
Écoute-moi
Il y a eu les jours d'erreur
Qui pleuvaient sur notre bonheur
Il y a eu la faim, le froid
Notre amour n'a pas supporté ça
Et puis toujours ces banales chansons
Les mêmes pourtant mais plus dans le même ton
Et la vie qui passait, passait
Effeuillant les roses de Mai
Ne souris pas Tony
Écoute-moi
Ne souris pas Tony
Rappelle-toi
Maintenant il n'y a plus rien
Plus d'orage, plus de froid, plus de faim
Il n'y a que ton journal
Notre ronron, mes soupirs, ce petit bal
Ou malgré tout de banales chansons
Vont s'émettant d'un accordéon
Et notre amour doré, doré
En photo sur la cheminée
Ne souris pas Tony
Rappelle-toi
Il y avait des lilas blancs
Des ciels si bleus
Et des chansons et des chansons
Jaillissant des accordéons
Ne souris pas Tony
Regarde moi...


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