Charles Aznavour
YERUSHALAIM


De temps en temps comme un enfant
Ma pensée te dessine
Yerushalaim
De loin en loin tu n'es plus qu'un
Rêve qui tombe en ruine
Yerushalaim

Tels ces émigrants dont les yeux brûlants
S'ouvrent à l'écho de ton nom
D'au-delà des mers souvent à travers
D'hostiles et dures régions

J'étais venu mains vides et pieds nus
À toi Yerushalaim
Pour me garder tu as cloué l'amour
Dans ma poitrine
Yerushalaim

Où sont mes joies n'y a-t-il pas
De bonheur sans épines
Yerushalaim
Tout s'est acharné pour nous déchirer
Et le brouillard de nos pleurs
A troublé l'azur élevant un mur
Entre son coeur et mon coeur

Mais j'ai en moi l'espoir toutefois
Que l'amour encore renaisse et vive encore
Pour toi Yerushalaim


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