Salvatore Adamo
MADEMOISELLE, ATTENDEZ


Mademoiselle, attendez
Vous emportez mon coeur
Dans votre sac à main
Et si vous le gardez
Vous ferez son bonheur
Et plus encore le mien
Est-ce l'amour, est-ce l'été
Qui se promène à vos côtés

Un sourire ingénu,
Noyé dans la cohue d'un aéroport
Ou d'une gare de banlieue
Qui devienne en ces lieux mon île au trésor
Le parfum étrange
D'un démon ou d'un ange
Me fait tourner la tête
Et le ciel s'entrouvre
Soudain, je me découvre
Une âme de poète
Elle est si belle, que je chancelle

Mademoiselle, attendez
Vous emportez mon coeur
Dans votre sac à main
Et si vous le gardez
Vous ferez son bonheur
Et plus encore le mien
Est-ce l'amour, est-ce l'été
Qui se promène à vos côtés

Boulevard Saint Germain,
Je la retrouve enfin
Ou du moins, elle lui ressemble
Ces cheveux sont plus blonds
Peut-être un peu plus longs
Mais c'est une question d'angle
Elle s'attarde, elle me regarde

Mademoiselle, attendez
Vous emportez mon coeur
Dans votre sac à main

Qui bondit hors du sac à main
Qui ça? Un gros mari herculéen
Ma, ma, mademoiselle, attendez
J'avais cru voir mon coeur
Dans votre sac à main
Mademoiselle, excusez
Ce n'était qu'une erreur
Je passe mon chemin.


À la page des textes de Salvatore Adamo
À la page des textes