Salvatore Adamo
LOUISE


Moi, j'attendais dans la boutique
Et toi, tu marchandais sans honte
Après une empoignade épique
Tu as enfin payé le compte
Et j'ai senti qu'on m'emballait
Qu'on me ficelait qu'on m'emportait
Je me suis retrouvé dans ton sac
Dans un monstre bric-à-brac

Oh Louise, Oh Louise
Ma Louise, Oh Louise

On était bien cent Louise
À ne pas savoir comment Louise
On s'est retrouvé comme des navets
Au fond de ton filet

Quelle promiscuité Louise
Y avait même un curé Louise
Y avait le cousin d'un roi
Plus distrait que moi

Son indécision maladive
Allait ruiner la pauvre fille
Tous les maris en perspective
Elle les achetait par colonie

Et quand elle avait l'âme en peine
Elle nous comptait sur ses genoux
Moi je me balançais à la chaîne
Qui pendait à son joli cou

Oh Louise, Oh Louise
Ma Louise, Oh Louise

Un jour j'ai osé piquer du nez
Dans le canyon de ses nénés
Espérant trouver la paix
Dieu, comme je me trompais!

On était bien cent Louise
Sur les pentes de la Terre promise
Pas un coin de solitude
Ni face Nord ni face Sud

Ça ne peut plus durer Louise
Je vais me fâcher Louise
Je suis lilliputien, d'accord
Mais sicilien d'abord

Oh Louise, Oh Louise
Ma Louise, Oh Louise


À la page des textes de Salvatore Adamo
À la page des textes