Salvatore Adamo
ET ON CHANTAIT


On levait nos verres
Du rêve plein les yeux
On noyait l'hiver
On était heureux
Dans la cheminée
Un feu tout en fleurs
Une mélopée
Et du baume au coeur

Et on chantait, et on chantait, et on chantait,
Et on chantait...

Sous les marronniers
Y'avait nos grands pères
Tout endimanchés
Qui refaisaient leur guerre
Leurs voix cahotaient
Nous on se moquait
Si tu craches par terre
J'y crois dur comme fer

Et on chantait, et on chantait, et on chantait,
Et on chantait...

Au temps des amours
Nos fées, nos princesses
Brisaient tour a tour
Leurs tendres promesses
Elles, tout en blanc
Et nous le coeur en deuil
On riait pourtant
Une larme a l'oeil

Et on chantait, et on chantait, et on chantait,
Et on chantait...
Et on chantait...
Et on chantait, et on chantait,
Et on chantait...

Qu'es-tu devenu
Toi le futur notaire
T'es-tu bien pendu
Au fil héréditaire
A la vie tu vois
Tout comme à la guerre
Mais où que tu sois
T'as pas mieux a faire

Que de chanter, que de chanter, que de chanter,
Que de chanter...

Il est long l'hiver
Je n'ai plus de feu
C'était beau hier
Mais je finirai pas vieux
Ouvre-moi les yeux
Mon ami Pierrot
Ou nous serons deux
A mourir idiots

Et à chanter, et à chanter, et à chanter,
Et à chanter...
Et à chanter, et à chanter, et à chanter,
Et à chanter...
Et à chanter, et à chanter, et à chanter,
Et à chanter...
Et à chanter, et à chanter, et à chanter,
Et à chanter...
Et à chanter, et à chanter, et à chanter,
Et à chanter...
Et à chanter, et à chanter, et à chanter,
Et à chanter...
Et à chanter, et à chanter, et à chanter,
Et à chanter...


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