Michel Sardou
CENT MILLE UNIVERSITÉS
Musique: Jacques Revaux, paroles: Michel Sardou - Ralph Bernet


Quand il y aura cent mille universités,
Cent millions d'hommes vivant dans les facultés,
Qu'adviendra-t-il de nos petits métiers?
Restera-t-il un sabotier?
Qu'adviendra-t-il de nos petits métiers?
Restera t il un sabotier?
Il nous faudra vivre pendant de longs mois
Sur un banc de bois,
Dans une maison triste
Où l'on ne parlera que de chiffres et de lois.

Quand il y aura cent mille universités,
Les filles n'auront même plus le temps d'aimer.
Que feront-elles quand on ira rechercher
La fille du dernier sabotier?
Que feront-elles quand on ira rechercher
La fille du dernier sabotier?
Tout sera plus sombre autour de leur vie
Habillées d'ennui
Et comme des ombres,
Elles se diront "Où sont tous les garçons?"

Quand il y aura cent mille universités,
Cent mille toits pour cerveaux à cultiver,
Entre deux grands problèmes à évoquer,
Qui parlera du sabotier?
Entre deux grands problèmes à évoquer,
Qui parlera du sabotier?
Il nous faudra vivre dans un grand building,
Histoire de standing.
Fini les beaux livres.
On dira je t'aime sur des IBM.

Quand il y aura cent mille universités,
Cent millions d'hommes vivant dans les facultés,
Qu'adviendra t il de nos petits métiers?
Restera-t-il un sabotier?
Qu'adviendra t il de nos petits métiers?
Restera-t-il un sabotier?
Qu'adviendra t il de nos petits métiers?
Restera-t-il un sabotier?
Qu'adviendra t il de nos petits métiers?
Restera-t-il un sabotier?


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