Edith Piaf
QUAND MÊME
Paroles: J. Mario et L. Poterat, musique: J. Wiener, 1936


Le bonheur quotidien
Vraiment ne me dit rien
La vertu n'est que faiblesse
Qui voit sa fin dans le ciel
Je préfère la promesse
Des paradis artificiels

Je sais qu'à la porte d'un bar
Où j'aurai bu jusqu'à l'extrême
On ramassera quelque part
Mon corps brûlé sur un brancard
Je bois quand même...
Que sous la drogue lentement
D'extase en extase suprême
Je m'approche implacablement
Du sombre asile des déments
J'en prends quand même...
Je sais qu'en la femme fatale
Dans les bras d'un amant trop blême
S'infiltrera l'horrible mal
Dont on crève au lit d'hôpital
J'aime quand même...

Mes sens inapaisés
Cherchant pour se griser
L'aventure des nuits louches
Apportez-moi du nouveau
Le désir crispe ma bouche
La volupté brûle ma peau

Je sais qu'à la porte d'un bar
Où j'aurai bu jusqu'à l'extrême
On ramassera quelque part
Mon corps brûlé sur un brancard
Je bois quand même...
Que sous la drogue lentement
D'extase en extase suprême
Je m'approche implacablement
Du sombre asile des déments
J'en prends quand même...
Je sais qu'en la femme fatale
Dans les bras d'un amant trop blême
S'infiltrera l'horrible mal
Dont on crève au lit d'hôpital
J'aime quand même...


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