Ce soir je n'ai ni le coeur à rire, ni le coeur à pleurer
J'essaie simplement de saisir ce qui est arrivé
J'essaie tout bonnement de comprendre ce train me conduit
Ce n'est pas que je veuille descendre mais plutôt, savoir ou j'en suis
Ne dites rien c'est inutile mes amis laissez-moi
Ni deux ni quatre ni cent dix mille ne changerait quoi que ce soit
Elle était la, elle n'y ait plus, personne ne n'y peut rien
Et puisque ce train continu laissez-moi franchir mon chagrin
Ou sont mes joies ou sont mes rires disparus avec toi
Je n'ai plus que ton souvenir dans ce train qui s'en va
J'invite en vain des mots des gestes qui ne t'atteindront pas
Et c'est en vain que je caresse cet anneau que je porte au doigt
Vous qui ne voyagez pas seul vous tous écouter moi
Ne gardez pas votre fauteuil lorsque l'autre s'en va
N'écoutez pas le contrôleur s'il dit, je vous sépare
Mais débarquer à la même heure tous les deux, a la même gare