Jacques Hélian
MONSIEUR LE CONSUL À CURITYBA

Paroles: Fernand Vimont, Henry Lemarchand, musique: Marc Heyral, 1950


Il est au Brésil une ville
Un charmant petit coin tranquille
Où la vie est douce et facile
Et qu'on nomme Curityba
D'un consul j'y fis connaissance
Ce n'était pas le Consul de France
Mais pour un consul quelle chance
D'habiter ce pays là
Parmi les thuyas et les magnolias
Il a une maison avec véranda
Il a des jardins pleins de réséda
Monsieur le consul à Curityba
Quand il veut sortir il trouve à deux pas
Le décor si beau qu'offre la pampa
Les cactus géants et les catalpas
Monsieur le consul à Curityba
Sa jolie servante s'appelle Maria
Ah! Ah! Ah! Ah! Ah!
Parce qu'il la trouva près de Bahia
Ah! Ah! Ah! Ah! Ah!
Elle a de beaux yeux et en plus de ça
Elle sait divinement faire le chocolat
Qu'il aime prendre au lit comme un vrai pacha
Monsieur le consul à Curityba

Là-bas c'est aussi le pays de la samba
On pourrait l'envier rien que pour cela
Mais il ne bouge guerre à cause du climat
Monsieur le consul à Curityba
Il fait comme les autres il ne se fatigue pas
Il boit son café et fume son tabac
Mollement étendu sur un bon sofa
Monsieur le consul à Curityba
Et pour se remonter quand il se sent las
Ah! Ah! Ah! Ah! Ah!
Il a sous la main du vrais quinquina
Ah! Ah! Ah! Ah! Ah!
Et puis y a aussi la belle Magnola
Là-dessus vaut peut-être mieux qu'on insiste pas
Mais quelle veine il a cet animal là
Monsieur le consul à Curityba


À la page des textes de Jacques Hélian
À la page des textes