Julien Clerc
LE COEUR VOLCAN

Paroles: Étienne Roda-Gil, musique: Julien Clerc


Comme un volcan devenu vieux
Mon coeur bat lentement la chamade
La lave tiède de tes yeux
Coule dans mes veines malades

Je pense si souvent à toi
Que ma raison en chavire
Comme feraient des barques bleues
Et même les plus grands navires

J'ai la raison arraisonnée
Dans un port désert
Dérisoire toute ma vie s'est arrêtée
Comme s'arrêterait l'histoire

J'ai la raison arraisonnée
Dans un port désert
Dérisoire toute ma vie s'est arrêtée
Comme s'arrêterait l'histoire

Comme une légende qui s'éteint
Comme un grand peuple en décadence
Comme une chanson qui se meurt
Comme la fin de l'espérance

Mon coeur volcan devenu vieux
Bat lentement la chamade
La lave tiède de tes yeux
Coule dans mes veines malades

Comme une armée de vaincus
L'ensemble sombre de mes gestes
Fait un vaisseau du temps perdu
Dans la mer morte qui me reste

Mon coeur volcan devenu vieux
Bat lentement la chamade
La lave tiède de tes yeux
Coule dans mes veines malades

Comme une armée de vaincus
L'ensemble sombre de mes gestes
Fait un vaisseau du temps perdu
Dans la mer morte qui me reste

Mon coeur volcan devenu vieux
Bat lentement la chamade
La lave tiède de tes yeux
Coule dans mes veines malades


À la page des textes de Julien Clerc
À la page des textes