Salvatore Adamo
LE GRAND JEU


Ton doux regard et ton sourire
Tes grands yeux noirs où ils se mirent
Et moi je dois sauver la face
Moi je dois faire la grimace
Quand dans mon coeur tout est chagrin
On est heureux en apparence
C'est le grand jeu, l'indifférence
Mais je sens comme une blessure
Ce grand amour qui me torture
Et qui n'en finira jamais
Je voudrais t'amener loin de ce bal loin de tous ces pantins
De tes yeux j'attends comme un signal mais en vain
On a eu tort je veux maudire
L'orgueil si fort qui nous déchire
Et malgré que tes yeux m'ignorent
Tout doucement mes yeux t'implorent
Comme une lueur dans la nuit


À la page des textes de Salvatore Adamo
À la page des textes