Salvatore Adamo
ET LE TEMPS S'ARRÊTAIT


Tu sautais de page en page
Dans le livre de ma vie
Un peu bohème, un peu sauvage
Tu allais, tu venais ravie.
Tu me quittais sans ambages
Pour revenir encore plus jolie
Tu soufflais quelques nuages
Et tu m'offrais une embellie

Et le temps s'arrêtait
Lorsque tu te posais chez moi
Le temps lui s'arrêtait, oui mais toi tu passais
Pourquoi?
Tu ne passais jamais qu'en coup de vent
Mais tu me laissais pourtant
De quoi t'aimer, de quoi rêver
Jusqu'à la prochaine fois

Tu m'avais laissé ta malle
Pleine de chiffons, de falbala
Mais moi je vivais que dalle
Quand tu n'étais pas dans mes bras
Je suivais sur carte postale
Les paradis où tu dansais
Et quand parfois ça tournait mal
Tu pleurais, je te consolais
Mais quel supplice de Tantale
Mon amour pour ton amitié
Un jour, j'ai déposé ta malle
Chez le chiffonnier du quartier
Car j'avais le coeur tout cabossé

Et le temps s'arrêtait, lorsque tu te posais
Chez moi, chez moi
Le temps lui, s'arrêtait
Oui mais toi, tu passais
Pourquoi, pourquoi
Tu ne passais jamais qu'en coup de vent
Mais tu me laissais pourtant
De quoi t'aimer, de quoi rêver
Jusqu'à la prochaine fois


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